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Oser: le cheval Peyo, cet autre langage qui fait du bien en EHPAD

Situé à Dijon, cet établissement accueille deux jours par mois Peyo. Cet étalon âgé de 14 ans et de plus de 500 kilogrammes se rend au chevet des pensionnaires de l’EHPAD « Les vergers de la Chartreuse », toujours accompagné de son compagnon de route Hassen Bouchakour.

Leur histoire démarre il y a 6 ans. Ensemble, ils parcourent le monde entier pour se produire dans des spectacles et des galas équestres. Lors de la rencontre avec le public, à la fin de chaque spectacle, ce pur-sang arabe se dirige systématiquement vers les personnes handicapées ou malades. C’est là qu’Hassen détecte chez sa monture une sensibilité extraordinaire : « J’avais pu remarquer à plusieurs reprises que Peyo avait un comportement totalement différent quand il s’agissait de personnes fragiles, des enfants ou des personnes âgées et ça m’a intrigué – une énorme empathie vraiment différente du reste du temps » confie Hassen.

C’est suite à ce constat qu’il décide de mettre à profit les qualités de Peyo et créé l’association Les sabots du cœur. Tous deux vont, alors, à la rencontre des personnes âgées dans les maisons de retraite. Et chacune de leurs visites semblent avoir des effets miraculeux sur les résidents : « On obtient des résultats qu’on ne peut pas obtenir en temps normal… Une de nos patientes qui en temps normal n’est pas expressive, là elle parle, elle sourit, elle communique » s’enthousiasme Sandrine Bougenot, aide-soignante.

A son contact, les souvenirs enfouis font leur apparition, les résidents se mettent à les raconter, à sourire et se sentent plus apaisés. Avant chaque visite, Peyo est soumis à un protocole sanitaire très strict. Il a également dû appendre de nouvelles choses, à savoir : contrôler ses besoins ou encore, prendre l’ascenseur…

Ce beau projet fait du bien aux patients et à leur famille… mais surtout cette thérapie non médicamenteuse apaisante et libératrice permet parfois de réduire l’utilisation de médicaments.

Une nouvelle preuve des bénéfices de ce langage universel, au delà des mots, que les animaux maîtrisent avec brio, pour tous.



Deborah

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