Le mois d’octobre est celui de la sensibilisation au cancer du sein. Tandis que le camion Rose, l’unité mobile de dépistage du cancer du sein, sillonne les rues avec son dispositif de dépistage, contribuons à cette action de sensibilisation en rappelant que la prévention et le dépistage restent les meilleurs moyens de se protéger. A l’occasion de la Journée Mondiale du 19 octobre, faisons le point sur les différentes façons de lutter contre celui qui demeure aujourd’hui le cancer le plus fréquent chez la femme.
Selon l’Institut national du cancer, on estime à 61 214 le nombre de nouveaux cas de cancer du sein en 2023. Si cette maladie reste la première cause de décès par cancer chez la femme en 2023, on remarque, depuis 2005, une diminution du nombre de cas observés chaque année. Par ailleurs, 80% des cancers du sein se développent après 50 ans. Les campagnes de dépistage et de sensibilisation restent une priorité pour lutter contre le cancer du sein.
Quels sont les facteurs de risque du cancer du sein ?
Lutter contre le cancer du sein c’est aussi lutter contre certains facteurs de risque relatifs à notre mode de vie. Il s’agit en effet d’une maladie multifactorielle et il est possible de modifier certaines de nos habitudes pour faire diminuer les risques.
Parmi les facteurs de risque liés au mode de vie, les principaux sont :
- L’alcool
- Le tabac
- Le surpoids
- L’absence d’activité physique
- Certains traitements hormonaux de la ménopause
Adopter un mode de vie sain en fuyant notamment la sédentarité et une mauvaise alimentation jouent ainsi un rôle dans la prévention du cancer du sein comme dans celle d’autres cancers et de nombreuses maladies. Il est important de rappeler à quel point nous pouvons agir grâce à l’information, la prévention et la sensibilisation du grand public.
Il existe d’autres facteurs de risque du cancer du sein, pour lesquels il est particulièrement nécessaire d’axer la prévention sur le dépistage précoce et les examens réguliers qui permettent d’augmenter considérablement les chances de guérison et de survie :
- L’âge
- Les antécédents médicaux personnels comme des cancers antérieurs du sein, de l’ovaire et/ou de l’endomètre
- Les antécédents familiaux de cancers du sein ou de l’ovaire, notamment.
- Les prédispositions génétiques de cancer du sein
Les autorités tout comme les associations de lutte contre le cancer du sein se mobilisent pour encourager les femmes à se faire dépister régulièrement et tout particulièrement après 50 ans.
Quels sont les symptômes du cancer du sein?
En plus d’un dépistage régulier, apprendre à reconnaître les premiers symptômes permet de consulter et d’agir rapidement. Même si la présence de l’un ou plusieurs des symptômes suivants ne signifie pas forcément l’existence d’un cancer du sein, repérer les anomalies favorise un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée le plus rapidement possible.
Il est recommandé de consulter un médecin si l’on constate l’un ou plusieurs de ces signes :
- Une boule dans un sein, généralement dure et non douloureuse.
- Des ganglions durs sous l’aisselle
- Des modification de la peau du sein et du mamelon
- Un changement de la taille ou de la forme du sein
Si le cancer du sein n’est pas dépisté au moment des premiers signes, d’autres symptômes peuvent apparaître, signifiant une propagation à d’autres parties du corps. Il peut s’agir notamment de nausées, perte de poids et d’appétit, d’essoufflement, de toux et de la présence de liquide autour des poumons, ou encore de maux de tête, de faiblesse musculaire et de vision trouble.
Il est important de rappeler que lorsque le cancer du sein est décelé de manière précoce, il présente un taux de guérison pouvant atteindre 90%. L’information et la sensibilisation, mais surtout les campagnes de dépistage, à l’image du camion Rose, permettent de sauver des vies et de faire progresser à grands pas la lutte contre le cancer du sein.
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